C’est un large sujet, car vous communiquez à plus de 70% du temps, tous les jours quand vous êtes entouré. Améliorer votre communication commence par être conscient de ce que vous dites. Dans un deuxième temps il sera question d’identifier avec plus de précisions les sentiments de votre enfant pour mieux comprendre ses besoins dans telle ou telle situation.

Comment pouvez-vous vous mettre dans les meilleures conditions pour favoriser votre communication ?  

En réalité, transmettre un message est très technique.

Comment pouvez vous être si sûr que votre enfant à parfaitement comprit ce que vous lui avez dit ?

Il peut y avoir une différence entre ce qu’il aimerait entendre, ce que vous avez réellement dit et ce que votre enfant aurait aimé dire !

Au final la communication est imprécise et incomplète.

Dans ces conditions, comment pouvez vous apporter une aide complète et sophistiquée si ce principe même n’est pas respecté ?

Toute expérience humaine est vécue de l’intérieur.

Qui mieux que le joueur, pour savoir ce qu’il ressent ? Combien de coachs ou de parents cherchent vraiment à l’écouter ?

Il n’y a rien de pire, quand une personne devine, décide ou même ressent pour nous. Dans tout les cas, c’est malsain et c’est une source de conflits.

Les émotions

L’agitation des émotions prends alors le dessus et fait perdre toute la logique et toute humanité à la relation. Dans ce cas, il me parait bien plus raisonnable de dire : « Je ne sais pas. » Plutôt que de vouloir trouver à tout prix une solution ou une explication aujourd’hui.

Ce jugement précoce amène très souvent à prendre des décisions hâtives qui conduisent à un sentiment d’amertume et de rejet, ce qui est destructeur.

Rappelez vous qu’à la base vous aviez le désir et l’espoir de construire quelque chose de nouveau avec lui et qui aurait servit à la communauté. Au lieu de cela, à cause de votre attitude erronée et de votre impatience, la crainte et le rejet ce sont créés.

En disant, « je ne sais pas » vous vous ouvrez à de nouvelles perspectives et vous êtes plus raccord avec la réalité. (Car en réalité vous ne savez pas).

La nature humaine est tellement sophistiquée, qu’elle mérite des méthodes et des principes simples tel que la communication pour composer ensemble.

« La simplicité est le sophistication ultime ».

Léonard de Vinci

Relation et besoins

Dans toutes relations il y a des besoins personnels et des besoins communs. En formulant ses propres limites dès le départ, nous aurions un respect mutuel plus naturel qui laisserait plus de place à l’échange et à la coopération.

Si je sais ce qui fait plaisir à mon camarade, n’aurai je pas envie de lui faire plaisir plus souvent ? j’en suis convaincu.

Je pense que cela devrait nous être enseigné plus tôt à l’école primaire. Au lieu de cela, il y a de limites de groupe et le professeur à toujours raison. Evidement puisque c’est le professeur :/

Poser nos propres limites individuelles permettrait de mettre nos qualités au service du groupe.

Si cette écoute était démocratisée, généralisée, nous saurions nous écouter avec plus d’attention pour mieux connaitre nos besoins personnels. Cela aiderait à formuler des demandes plus claires et concises. Est ce que cela ferait bénéficier le bien commun ? Je pense aussi.

Attention ! Une demande n’est pas une exigence !

La qualité de la relation passe par deux points :

  • 1 : Comment allez-vous communiquer votre demande ?
  • 2 : Comment recevez-vous celle de votre enfant ?

C’est comme une radio : Elle émet et elle reçoit.


Etre libre pour croitre

Je suis intimement convaincu que dans la vie nous avons toujours le choix. Si ce n’est pas le cas, c’est que nous sommes prisonnier d’une décision que nous avons prit dans le passé ou que nous sommes victime d’un bourreau.

La première étape pour s’en libérer est de s’en rendre compte.

Puis revenez sur votre décision. Ce choix pouvait être valable à l’époque mais il ne l’ai plus aujourd’hui. Votre bien être et votre santé sont en jeu. Il n’est jamais trop tard pour retrouver votre liberté. Cette liberté est vitale pour votre bien être et votre croissance. C’est pareil pour vous et pour votre enfant.

Il est tout à fait possible que vous soyez prisonnier d’une idéologie ou d’une coutume comme : « c’est comme ça, c’est pas autrement » induite par un parent ou un entourage proche. Les temps ont changé, faites ce qui vous semble juste pour vous et pour votre enfant.

Si les intentions ne sont pas celles de votre enfant, (raccordées à son projet), il y aura très peu de chances qu’il mette de l’énergie et trouve du sens dans ses actions. Il n’apprendra pas et il se démotivera.


Par expérience, les parents qui n’avaient pas d’attentes envers leur enfant étaient ceux qui avaient de meilleurs résultats.


Développer l’autonomie

En fait, le tennis apparaît comme une réelle plateforme pour apprendre à être autonome et responsable. J’adore quand un joueur me dit qu’il aimerait améliorer son service aujourd’hui ! Ca en dit long sur son engagement. Voila le but, c’est qu’il se confit et qu’il soit demandeur.

C’est aussi accepter que les choses ne soient pas faites à votre manière. C’est accepter qu’il se trompe, à partir du moment où son intégrité physique et mentale sont respectés, et qu’il respecte les autres, c’est tout ce qui compte.

L’autonomie passe par la responsabilité. Vous avez la votre, il a la sienne

L’aider à s’ouvrir

« Ca c’est bien » Ca c’est mal » est un langage de chacal, comme dit Marshall Rosenberg, je vous ai mit la vidéo en lien en dessous de l’article. Ce type de jugement n’est pas du tout approprié pour aller vers la croissance. Au contraire, ça bride.

En vous voyant réagir de la sorte, votre enfant se sentira lui aussi jugé. Il jugera et condamnera à son tour.

Marshall parle plutôt du langage du cœur. En disant, « ca c’est mal » dites plutôt ce que vous ressentez en voyant cela. Une opinion n’est jamais blanche ou noire. Dites ce que vous voyez, dites ce que vous ressentez. Et vous l’encouragerez à faire de même. Considérez les choses tel quels sont, et non pas comme vous aimeriez qu’elles soient.

Aujourd’hui c’est comme c’est, ça ne peut pas être autrement

Ca ne veut pas dire que vous cautionnez mais vous faites l’effort de voir les choses telles qu’elles sont. Ce sera une base pour commencer à améliorer la situation par la suite.

Aidez le à développer son intelligence intra-personnelle.

Qu’il fasse une erreur n’est pas un soucis. Qu’il la répète sans qu’il sans rende compte et que cela affecte ses résultats, ça c’est un soucis.

L’intelligence intra-personnelle est la capacité à s’écouter pour connaitre ses besoins et développer son esprit d’analyse par la suite. Cette intelligence est sous utilisée de nos jours car nous vivons dans un monde tellement compétitif, que nous ne nous autorisons pas le droit à l’erreur. Nous nous laissons diriger, par une autorité sans chercher à savoir.

L’autorité n’est pas la vérité. La seule autorité est la vérité.

Au contraire, s’éduquer c’est connaitre l’envers du décor.

Plus l’enfant sera développera son intelligence intra personnelle, plus se fera facile pour lui de trouver les informations. Il saura où chercher et à qui demander. Par la suite, cela l’aidera à renforcer son esprit d’analyse car il sait dans contexte il a pu trouver les informations « il est plus démerde » comme dit ma mère.

Son sens de l’observation s’aiguise car sa curiosité s’aiguise. Il devient plus conscient de l’attitude juste qu’il pourrait avoir pour mieux comprendre. Il ose poser des questions et interpelle s’il n’a pas comprit. Il devient littéralement acteur de son apprentissage. En conséquence il retient mieux.

Son gain de conscience, entraine un gain de confiance

  • Il comprend qu’il est unique, car il se sent respecté.
  • Il comprend que les situations sont uniques (tout comme le sont les situations au tennis).
  • Il s’intéresse et influence ce qu’il peut influencer (ça le guide dans sa capacité à se mettre dans les meilleures conditions avant d’agir).
  • Il se créer moins de problème avec son environnement grâce à son gain de conscience.

Ces points peuvent sembler utopiques mais je les trouvent tout à fait atteignables si :

  • Nous améliorons nous même notre communication, pour lui montrer plus de respect
  • Si nous l’encourageons à prendre ses responsabilités
  • Si nous sommes ouverts à l’imprévu
  • Si nous sommes nous même responsables.
  • Si nous proposons des situations appropriées

Je pense que la réussite ne dépends pas du contenu proposé mais de la façon dont l’événement se déroule. C’est à dire les rapports que nous avons avec l’enfant. Cessons de les considérez comme une moitié d’adulte. Même si nous connaissons un peu plus d’astuces pour survivre qu’eux, nous ne sommes pas meilleurs ou supérieurs à eux.

En bref, je vois que des avantages à encourager votre enfant à être autonome et responsable dès le plus jeune âge (à l’âge où il peut faire des matchs de tennis). HA si ! il y a peut être un inconvénient, il faut être patient. En fait, non, vous devez être patient si vous calculez :  » Si je fais si, il se passera ça, et si je fais ça il se passera si ». En vous hissant à sa hauteur, vous vous rendrez compte que chaque moment est instructif, c’est juste une question d’état d’esprit.

Soyez simplement disponible et honnête avec lui.

« L’esprit n’est pas comme un vase qui a besoin d’être remplit ; c’est plutôt une substance qu’il s’agit seulement d’échauffer.

Plutarque

Je vous invite à lire cet article pour poursuivre votre lancée, ici

Ressources : Inspiré de Marshall Rosenberg [Vidéo Youtube].

Quel est le principal problème que vous rencontrez avec votre enfant quand vous voulez l’aider à progresser au tennis ?

Merci de votre participation, à bientôt !