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Mon histoire : De la frustration à la transformation
Il y a des moments où l’on joue au tennis en ressentant une fluidité totale, où tout semble évident, naturel. Et il y a ces autres jours où rien ne va, où le doute nous ronge, où l’on lutte contre soi-même plus que contre l’adversaire. J’ai longtemps été prisonnier de ces montagnes russes émotionnelles. J’étais talentueux, mais nerveux. Explosif, mais imprévisible. Ce récit, c’est mon chemin vers l’équilibre, vers une transformation intérieure qui m’a permis de mieux jouer, mais surtout, de mieux vivre.
Un début marqué par la fougue et l’instinct
J’ai commencé le tennis très jeune, poussé par l’envie de frapper fort, de dominer. Sur le terrain, je jouais avec mon cœur, avec du feeling. J’étais un attaquant né, avec un gros service et un coup droit puissant. Mais ma faiblesse, c’était les joueurs patients, les relanceurs qui imposaient un jeu lent et varié. Cela me frustrait au plus haut point.
« Si tu peux lui mettre 6-0, 6-0, fais-le. »
Un jour, un de mes premiers entraîneurs, René Jacques, m’a dit cette phrase qui m’a marqué. Cette approche me dérangeait. Pour moi, le tennis était un échange, un plaisir partagé. Pourtant, j’ai compris plus tard qu’il ne s’agissait pas d’écraser l’adversaire, mais d’être pleinement engagé, sans retenue, sans faux-semblants.
Le piège du mental : entre stress et angoisse
Quand je jouais contre des adversaires mieux classés, l’angoisse me paralysait. Trop de pensées, trop de scénarios dans ma tête. J’avais trouvé une parade : ne plus regarder le tableau du tournoi. Mieux encore, j’arrivais juste 5 minutes avant le match pour éviter toute tentation de calculs.
J’avais un partenaire d’entraînement, Fabien, un joueur atypique, avec un coup droit étrange et des balles flottantes. Ce style de jeu me mettait hors de moi. Mais au lieu de l’éviter, j’ai décidé de me forcer à jouer contre lui, encore et encore, pour apprivoiser mon irritation et apprendre à me stabiliser émotionnellement.
Le tournant technique : Changer ma prise en coup droit
Puis j’ai déménagé à Lyon. Là-bas, j’ai pris des leçons individuelles et j’ai changé ma prise en coup droit.
Trois mois d’enfer. Mes balles partaient n’importe où. Je ne contrôlais plus rien. Chaque frappe était une incertitude.
Mais j’ai tenu bon. Et un jour, le déclic : je traversais mieux la balle, et elle restait dedans. Moins d’efforts, plus d’efficacité.
La transformation par le yoga
C’est en Australie que j’ai découvert le yoga. Par hasard, en cherchant une activité complémentaire au tennis. Une salle, une chaleur écrasante, des postures exigeantes… et une révélation. J’ai découvert une autre façon de respirer, d’écouter mon corps.
Le retour en France et une nouvelle approche du tennis
De retour en France, ma vision du tennis avait changé. Je n’étais plus uniquement focalisé sur la technique, mais sur l’état d’être, sur les sensations, sur la présence. Grâce aux entraînements avec Thierry Loisel, j’ai appris à jouer avec une intention différente, plus consciente.
Résultat ? L’année suivante, je suis remonté 4/6 en passant en moyenne 4 tours par tournoi, et en gagnant la plupart de mes matchs 6/0 6/0.
Mon projet aujourd’hui : allier yoga et tennis
Fort de cette expérience, j’ai décidé d’aller encore plus loin :
- ✅ Devenir moniteur de yoga, pour intégrer cette approche au tennis.
- ✅ Publier du contenu chaque semaine pour partager cette évolution.
- ✅ Créer mon académie de tennis en présentiel.
Ce que j’ai appris, c’est que la transformation est possible, quel que soit le point de départ. Tout est une question de régularité et d’intention.
Le tennis, comme la vie, n’est pas une question de talent, mais d’équilibre.
Et vous, qu’êtes-vous prêt à faire pour vous transformer ?