Idée reçue

Lorsque vous suivez une leçon de tennis traditionnelle le professeur se concentre sur ce qui ne va pas. Normal, me diriez vous ! c’est ce qui vous limite… En fait, c’est pas si normal que ça, surtout si c’est votre première leçon.

Voici quelques exemples pour vous montrer a quel point il est important de partir de vos points forts :

Tout d’abord, si vous voulez changez, vous devez connaitre vos raisons. Pourquoi ? Qu’est-ce que cela vous empêche de faire dans le jeu ? Qu’arriverait t’il si vous continuez ainsi ?

Par exemple : Je veux avoir une technique correcte en coup droit, sinon je me blesserai au bras. J’aimerais un service plus fiable car ça m’aiderait a avoir plus confiance avant de servir ma deuxième balle.

Toutes ces raisons doivent être claires pour vous, avant de faire un changement. Ce vous aidera à agir et à rester déterminé.

Deuxièmement, cherchez à connaitre ce qui est important pour vous et voyez si c’est compatible avec ce que vous voulez accomplir.

Par exemple : Si vous dites, « je joue pour le plaisir et pour rencontrer du monde » et que part la suite vous êtes agacé quand vous ratez, il y a un problème.

Il y a une différence entre ce que vous dites et ce que vous ressentez.

L’envie d’avoir envie

Je pari que vous êtes du genre à ne pas faire les choses à moitié. Moi aussi.

Quand vous êtes frustré, cela montre que ce que vous essayez de faire est important pour vous. L’esprit veut, veut, veut et lorsque le corps se met en action, il coince. Ce n’est pas une raison pour revoir votre pratique à la baisse. Vous n’avez simplement pas sû trouver le juste équilibre entre vos moyens et votre intention. Ce qui affecte la réalisation finale.

Tout cela démontre un manque de flexibilité de votre part dans la manière de percevoir la situation, alors votre corps fait des siennes. Vous avez alors des douleurs aux genoux, au dos, et ça vous démotive en retour.

Avancez pas à pas. Vouloir aller trop vite peut vous fait revenir trois pas en arrière et un jour vous n’aurez plus envie de revenir. Vos excuses seront plus fortes que les raisons de continuer. J’en parle davantage dans la rubrique Perception du site

Agissez, tout en sachant que ça ne peut pas être autrement aujourd’hui, voyez la situation telle qu’elle est présentement.

Tranquilo

Je me suis mit à courir régulièrement (une fois tout les deux jours). Le coach sur le téléphone (l’appli Nike) me dit à chaque fois de commencer l’entrainement Tranquillement… « Relax », « comment tu te sens » ? « Profites du moment ».

Les actions, l’intention aussi mais il n’y a pas d’attentes.

C’est exactement pareil au tennis.

Le but est que le corps en redemande pour qu’il progresse.

Le rôle de l’esprit est d’établir une intention. Il n’impose pas, il propose. C’est comme avec des collègues de travail. Si vous imposez votre loi, et si vous voulez que les choses soient faites exactement comme vous le voulez, vous augmenterez les frictions. Au final, vous serez embêté car personne ne se proposera pour travailler avec vous.

Votre rôle est de vous engager et d’être patient. Patient veut dire savourer le processus. C’est comme si vous cuisinez, vous sentez les saveurs, vous goutez et ça fait plaisir ! Regardez l’article « Les points communs entre le tennis et l’hôtellerie-restauration« .

Seulement ensuite, vous vous intéresserez à réaliser d’autres recettes. Tenez bon ! On vous complimentera sur vos qualités de cuisinier, ça vous donne un élan positif. Lancez la roue et maintenez. Pour ma part, je cours que 20 minutes, mais je cours tous les deux jours sans exceptions. Par moment je me sens de courir 40 minutes, et parfois je cours 3 jours de suite. Je propose tranquillement et mon corps coopère.


Mettez vous dans les meilleurs dispositions avant de le faire.


Doucement mais surement

Des fois je vois des posts sur Facebook disant : « Reprise de » l’entraînement après trois ans » ou « reprise », « reprise ».

Par définition, si vous postez vos entraînements sur Facebook, c’est que ça vous tiens à cœur. Faites en sorte d’être régulier et ne plus écrire « reprise ». Deux jours à la suite, c’est déjà une habitude. Poursuivez votre pratique et si vous

Si c’est possible ou pas, n’est pas votre affaire, c’est l’affaire de la nature.

Partez de ce que vous avez déjà

Soyez reconnaissant avec ce que vous avez déjà. A l’école on nous éduque l’inverse. Je vous invite à lire le premier paragraphe de l’article pour mieux comprendre : « Les règles de bases pour enseigner le tennis à votre enfant ».

En partant de vos points forts vous pourrez transformer votre technique.

Oui mais…

Tout est de votre responsabilité. Même si votre entourage n’est pas sportif, ou qu’il ne comprend pas ce que vous faites, qu’il croit, ou pas en vous, faites ce qui compte pour vous et mettez de l’intensité quand vous le faites. N’ignorez pas ces personnes, mais apprenez à réagir consciemment avec elles.

La changement

Il commencera par une perception différente.

1 – Commencez par la fin. Partez de ce qu’il vient de se passer, de ce que vous avez ressentit pour savoir ce qui est important pour vous et si vous avez fait de votre maximum. C’est des faits, c’est du concret.

2 – Ayez une pratique différente – Vous n’êtes que le résultat du temps et de l’énergie que vous avez dépensé jusqu’ici.

3 – Misez sur le repos. L’entraînement et le repos sont intimement liés car votre niveau d’attention et donc votre intelligence dépendent directement de votre immobilité de départ. A ce moment là, L’intensité et la régularité de la pratique auront plus de chances d’arriver.

Vous pouvez l’imaginer, vous pouvez vous en rappeler mais rien ne remplace l’action.

Après avoir agit, vous serez déjà une autre personne.

Vous n’êtes pas ce que vous pensez être, vous n’êtes pas ce que les gens pensent de vous. Vous êtes ce que vous pensez que les gens pensent de vous.

Jay Shetty

Aiguisez vos quatre outils primaires.